Résumé :
|
Perversion et psychopathie permettent de dessiner une clinique de l'acte, dont on soulignera le caractère pluriel, et d'en saisir les processus psychopathologiques. La mise en perspective de l'agir transgressif conduit à saisir l'acte comme une tentative de restitution mégalomaniaque d'une perte irrémédiable. Le défléchissement défensif de l'agressivité sur autrui signerait non seulement la viciation de la relation à autrui profondément carentiel, mais aussi la défaillance de la métaphore paternelle. L'agir, à la fois processus d'auto-engendrement et lutte contre l'effondrement dépressif, demeure le palimpseste d'une souffrance psychique majeure qui cherche à s'élaborer, sans y parvenir, dans une mise en acte violente. L'acte délictueux, ou l'orientation délinquante à l'adolescence, assure d'explorer les composantes structurelles (névrose, psychose, perversion) et fonctionnelles (états limites, aménagements pervers, défenses pathologiques, etc.)
|