Résumé :
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La solitude a mille visages. A un extrême : exclusion, anéantissement. A un autre : retrait volontaire, chambre à soi, vie contemplative. Dans la solitude certains se trouvent, d'autres se perdent. Et qu'et-ce qu'être seul aujourd'hui dans une société qui multiplie l'esseulement sans respecter la 'haute solitude', tragique d'Oedipe, ontologique de Descartes, poétique de Höldelin ? A quoi, à quelle séparation sommes-nous confrontés dans une solitude parfois étrangement peuplée de persécuteurs ou accompagnée d'un double imaginaire ? Comment s'appelle la solitude, de l'ermite et de l'autisme, de l'enfant endeuillé et de l'homme exilé, celle du pianiste Glenn Gould ? Comment s'appelle ma solitude ? [résumé d'éditeur] SOMMAIRE : Dominique Janicaud, Haute solitude - Michel Schneider, Glenn Gould, piano solo - Daniel Russo, Etre ermite - Gérard Gasquet, L'ombre de ton ombre - Laurence Apfelbaum, Les amatrides - Adam Phillips, Le risque de la solitude - Michel Chaillou, Ma solitude s'appelle Jérémie Rose - John E. Jackson, D'une solitude à l'autre - Didier Anzieu, Antinomies de la solitude - Jean-Claude Lavie, Seul devant qui? - François Gantheret, Seul, au pluriel - Jean-Claude Arfouilloux, Celui qui ne cessait de m'accompagner - Jacques André, L'oubli du monde - Laurence Kahn, Exils d'enfants - Marc Froment-Meurice, Du monologue - Edmundo Gâomez Mango, Une parole exilée - Jean Pouillon, Le plaisir de ne pas comprendre - Varia, IX : Adam Phillips, L'intrigue des baisers - Dominique Clerc Maugendre, Distraite avez-vous dit? - Alain Boureau, La papesse Jeanne - Dominique Strazzulla, Le mal du siècle - Georges-Arthur Goldschmidt, Quand Freud entend l'allemand - Natacha Michel, Celui à qui le dire - D.W. Winnicott, Sincerely yours
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