Titre : | La protection juridique du corps dans l’hypermodernité : les excès de la volonté individuelle en question (2018) |
Auteurs : | HURPY Hélène, Aut. |
Type de document : | Article |
Dans : | CONNEXIONS (110, 2018) |
Article en page(s) : | 37-48 |
Mots-clés : |
SANTEPSY CORPS ; DROIT ; DROIT DE LA PERSONNE ; RESPONSABILITE ; AUTONOMIE ; SUBJECTIVITE ; GOUVERNEMENT |
Résumé : | La protection juridique du corps dans l'hypermodernité amène à appréhender les excès de la volonté individuelle sur l'intégrité physique, liés aux évolutions sociales et techniques actuelles. Ces excès rendent-ils implicitement la personne propriétaire de son corps, libre de s'en déposséder ou d'en tirer profit ? Assurément non. Il sera au contraire démontré ici que la protection de l'autonomie personnelle encourage la préservation de l'unicité du sujet de droit, malgré la paradoxalité indéniable de la juridicité du corps humain, envisagée du point de vue de la personne et de celui des autorités publiques. L'hyper-subjectivité se traduit ainsi par une revendication boulimique de droits individuels dans différents domaines, montrant à la fois une disponibilité accrue du corps humain, et un renforcement de la protection de l'intégrité physique de la personne en raison de la revalorisation de son consentement. L'hyper-régulation atteste que les autorités publiques se font l'écho de cette évolution, en protégeant à la fois les aspirations personnelles liées au corps - au risque de perdre leur fonction d'institutionnalisation du sujet de droit -, et le primat de sauvegarde de la vie humaine, afin de préserver la dignité de la personne. (résumé d'auteur] |
En ligne : | https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CNX_110_0037 |