Titre : | Structure factorielle et qualités psychométriques de la version française du questionnaire d’auto-description pour adultes (adult self-report) d’Achenbach et Rescorla (2018) |
Auteurs : | MAHR S, Aut. ; PETOT JM, Aut. ; CAMART N, Aut. ; ZEBDI Rafika, Aut. |
Type de document : | Article |
Dans : | PSYCHOLOGIE FRANÇAISE (1 vol 63, 2018) |
Article en page(s) : | 23-36 |
Note générale : | Tabl./Bibliogr. |
Mots-clés : |
SANTEPSY COMORBIDITE ; AUTOEVALUATION ; PATHOLOGIE PSYCHIATRIQUE ; PSYCHOMETRIE ; ANALYSE FACTORIELLE ; QUESTIONNAIRENOMP ADULT SELF REPORT (ACHENBACH & RESCORLA 2003) |
Résumé : | En raison de la fréquence des comorbidités, les cliniciens ont besoin d’avoir une vue d’ensemble des troubles de leurs patients, mais les entretiens structurés permettant d’en faire l’inventaire sont chronophages et parfois fastidieux. Il serait donc utile de disposer d’un questionnaire d’auto-évaluation validé permettant l’inventaire complet de la plupart des manifestations des troubles psychopathologiques les plus courants. L’objectif de ce travail est de vérifier la structure factorielle et certaines qualités psychométriques de la traduction française de l’inventaire d’auto-description pour adultes (adult self-report [ASR]) d’Achenbach et Rescorla (2003) qui évalue 120 problèmes émotionnels et comportementaux. Dans ce but, nous avons demandé à des étudiants d’une université à dominante littéraire et juridique de remplir l’ASR. Nous avons recueilli 905 protocoles valides remplis par des étudiants des deux sexes (699 femmes) et de différentes disciplines (669 étudiants en psychologie), dont 862 âgés de 18 à 35 ans. Les analyses factorielles confirmatoires ont permis de retrouver la structure factorielle en huit échelles syndromiques de l’instrument original (RMSEA=0,037 ; CFI=0,931). La cohérence interne de la plupart des échelles est comparable à celle de la version originale et la fidélité test-retest à cinq semaines est satisfaisante. Les scores des sujets français, surtout ceux des hommes, sont légèrement supérieurs à ceux des sujets américains âgés de 18 à 35 ans. Dans l’échantillon français, les scores des hommes ne diffèrent de ceux des femmes qu’à l’échelle de comportement transgressif, mais les étudiants en psychologie, quel que soit leur sexe, ont des scores d’intériorisation et de troubles de l’attention supérieurs à ceux des autres étudiants. Malgré certaines limitations, dont la principale est que les participants sont tous étudiants d’une même université, ces résultats sont de nature à encourager l’utilisation de l’ASR dans la pratique comme dans la recherche clinique. [résumé d’auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/1201806 |