Résumé :
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Il s’agit d’une intervention en psychodynamique du travail auprès de l’équipe de santé d’un centre de soins pour usagers d’alcool et de drogue, au Brésil. Y ont participé des psychologues, des médecins, des assistantes sociales, des infirmières, des ergothérapeutes, des aides soignants et des agents administratifs. Les discussions ont porté sur les souffrances vécues par les membres de l’équipe dans le cadre de leur travail. Le point de départ a été le mot sous-sol – désignant initialement l’emplacement physique où l’équipe avait été installée par l’établissement public auquel elle était affectée. Nous soulignons comme résultat positif majeur le fait que l’équipe a réussi à transformer son organisation du travail et cela dans la mesure où elle a attribué collectivement et coopérativement au mot sous-sol une nouvelle signification. Cependant, au-delà de la clinique, mais, à travers elle, ce texte propose d’illustrer comment la précarisation des subjectivités est utilisée par le néolibéralisme comme outil pour la mise en œuvre de la précarisation du travail.
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