Résumé :
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Du vivant de Freud, des divergences autour de la psychoses, de sa spécificité et de son traitement se sont manifestées. Nous abordons ici le destin d'une de ses structures cliniques : la paranoïa. Relève-t-elle de la psychanalyse? La question s'est posée dès l'origine. Est-il si juste d'avancer, comme on fait souvent, que Freud l'a exclue du champ psychanalytique? Plus généralement, quelle idée les cliniciens se font-ils de l'accueil du paranoïaque dans le dispositif analytique? La La paranoïa, noyau de base de l'être humain? Lacan radicalise-t-il Mélanie Klein? Notre conteste social, celui de notre époque, est bin particulier, marqué à la fois par une étonnante absence de responsabilisation des sujets et un penchant corrélatif à suspectés la faute de l'autre. Paranoïsation du discours? Mais, plus surprenant encore, le contraste entre une référence constante à la paranoïa dans nos sociétés, et l'effritement progressif de la catégorie de paranoïa dans le champ de la clinique .[Résumé d'auteur]
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