Résumé :
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La participation des usagers de l’action sociale est souvent présentée comme une 'injonction participative' de la part des autorités publiques (Bazin et Guerrier, 2014 ; Blondiaux, 2008 ; Carrel, 2017), particulièrement depuis la loi 2002-21. Dans les établissements sociaux ou médico-sociaux en France, elle prend souvent la forme d’instances formelles telles que les conseils de la vie sociale (CVS) ou des 'collèges d’usagers' au sein des instances associatives. Vingt ans après l’adoption de la loi, il existe une forme de consensus autour des limites de cette approche par les instances ou les dispositifs participatifs (Gourgues, 2012, 2013). Pour être réelle, afin d’influencer effectivement les décisions prises et contribuer à une coconstruction des actions menées, la participation des usagers ne peut qu’être polymorphe, plurielle et s’insérer dans un ensemble de dynamiques plus ou moins régulières. En un sens, il s’agit de diffuser au sein de ces établissements une culture participative qui dépasse la vision par dispositifs ou par outils, mais diffuse dans l’ensemble de l’organisation et influence, de fait, l’ensemble des décisions prises et des actions menées. [Résumé d'auteur]
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