Résumé :
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On a jamais autant parlé de la souffrance psychique. Les demandes adressées à la psychiatrie sont en augmentation constante et changent de nature. Il ne s'agit plus seulement d'une demande de soins aux malades mais d'une attente de réponses à différentes formes de malaises : sociaux, éthiques, individuels... Les problèmes liés à la violence, l'intégration, la précarité pèsent chaque jour davantage sur une société en perte de repère. Jusqu'où le champ de la psychiatrie peut-il être entendu ? Cet élargissement n'épargne pas la pédopsychiatrie. Le type et les lieux d'intervention ne cessent de se multiplier. La question des troubles du comportement chez les adolescents n'a jamais été aussi prégnante. Jusqu'où cela relève-t-il du soin ? Le développement des secteurs de pédopsychiatrie a permis une prise en charge de plus en plus précoce, de plus en plus diversifiée, de plus en plus ouverte sur l'extérieur. Cette ouverture s'est faite par 'redéploiement de moyens', parfois au détriment de l'hospitalisation à temps plein qui dans certains départements a totalement disparu. Quelle place aujourd'hui pour l'hospitalisation en pédopsychiatrie ? Les participants au colloque de Thuir ont échangé leurs réflexions, leurs expériences, leurs interrogations.. Pour éviter qu'elle soit utilisée uniquement comme outil de régulation sociale, tous se sont accordés à la situer comme un temps de la prise en charge, en lien avec les réponses en amont et en aval, c'est à dire un SOIN. [résumé d'auteur]
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