Résumé :
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Depuis quelques décennies, les progrès de l'imagerie cérébrale ont permis un développement sans précédent de notre connaissance du cerveau. Comme souvent, les avancées scientifiques et les applications qu'elles rendent possibles soulèvent des questions éthiques fondamentales. Leur enjeu apparaît ici d'autant plus décisif qu'elles concernant un organe qui symbolise pour beaucoup la personne elle-même : mieux connaître le cerveau, c'est mieux nous connaître ; et agir sur lui, c'est agir sur notre identité. Jusqu'où pouvons-nous et devons-nous aller ? Au-delà des problématiques proprement éthiques, le domaine de la neuroéthique s'étend à des questions philosophiques fondatrices,que les neurosciences renouvellent en profondeur, : la nature de l'être humain, les rapports de l'âme et du corps, le libre arbitre ou l'identité personnelle.
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