Résumé :
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La question de l'écriture traverse l'ouvre de Lacan comme un fil rouge, mais qui serait en zig-zag. Ses travaux de psychiatrie des années 1930 ont pour objet des écrits « inspirés » de femmes folles. Dans les années 1970, le rapport extatique à Dieu, décrit par les écrivains mystiques, devient une référence pour la jouissance féminine, dite avec Aristote « pas-toute », et à la limite de l'inconscient freudien. Enfin, l'art de Joyce bouleverse in fine sa théorie du symptôme et donne consistance au paradigme du « sinthome », une autre modalité pas-toute de la jouissance qui concerne cette fois les deux sexes. M'arrêtant aux points vifs de ce trajet, je m'interroge sur cette passion de l'écriture tendue entre la folie, les femmes et, évidemment, le langage. [résumé d'éditeur]
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