Résumé :
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Après avoir été longtemps négligée, la prise en charge des victimes connaît depuis plus d'une dizaine d'années un intérêt croissant (création des cellules d'urgence médicopsychologiques [CUMP], multiplication des formations professionnelles autour de ce thème, nombre et rôle des associations...). Outre l'enjeu politique et social, l'importance des pathologies psychotraumatiques (retentissement, comorbidité) justifie cet intérêt. La prise en charge des victimes doit être globale (médicale, sociale et judiciaire) afin d'optimiser l'accompagnement tout au long des différentes démarches et d'éviter ainsi les aléas et incompréhensions qui aggravent les troubles psychotraumatiques [résumé d'auteur]
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