Résumé :
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Etrangement, la pratique analytique, née du seul déploiement d'un dire libéré des convenances et des conventions, semble actuellement en proie à deux maux : l'abstraction allant jusqu'à la formalisation exsangue et le pathos indicible de, l'éprouver. Retrouver ce que ces deux tendances fuient - la force et presque la magie du dire, celui du patient, de l'analyste, de la théorie - c'est refaire le pari de Freud : porter au jour de la parole le processus primaire, instaurer un cadre dont la règle fondamentale ne fait que dire qu'il n'y a pas de règles au dirent si ce n'est celles de la grammaire de l'inconscient, permettre au nouveau d'émerger du seul usage et de la simple usure de la langue. L'analyste n'est pas en tant que tel un poète, ni l'analysant un créateur, même s'il leur arrive parfois de rejoindre la parole en ses commencements, là où elle fait, là où elle parle d'elle-même. [résumé d'éditeur]
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