Résumé :
|
travers la démarche communautaire, caractérisée par une conception globale de la santé reconnaissant enjeux individuels et sociaux et supposant des efforts politiques en matière d'éducation pour la santé, le militantisme sanitaire peut-il, au vingt-et-unième siècle, se faire une place dans le champ des sciences humaines et sociales ? C'est à cette question que l'auteur, professeur de psychologie communautaire à l'université du Québec à Montréal (Canada), répond par l'affirmative : le développement et la formalisation de certaines disciplines (telles que la psychiatrie sociale, la psychologie communautaire et la santé publique) pourraient permettre de donner un nouveau souffle à ce militantisme, en l'adossant, paradoxalement, au champ académique, sous réserve de respecter plusieurs principes. [résumé d'auteur]
|