Résumé :
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La dépression majeure, d'autant plus qu'elle est sévère, entraîne un retentissement fonctionnel et social important, associé à une morbimortalité accrue. L'observance thérapeutique, largement tributaire de la tolérance, est cruciale pour les traitements médicamenteux antidépresseurs de longue durée. Les études publiées révèlent des différences importantes, cliniques et statistiques, entre les différents antidépresseurs. La méta-analyse en réseau de Cipriani et al. (2009) valorise l'escitalopram et la sertraline en termes d'efficacité clinique et d'acceptabilité à huit semaines. L'analyse poolée de Kasper et al. (2009) met en exergue une meilleure efficacité et tolérance à six mois de l'escitalopram comparé à la paroxétine. L'analyse poolée de Wade et al. (2009) portait sur quatre essais randomisés d'une durée de six mois dans la dépression, en double insu, vs comparateurs actifs. Les facteurs permettant de prédire une rémission sur le long terme dans la dépression étaient les suivants : un début de réponse à l'antidépresseur dès la deuxième semaine, une réponse qui se maintient à la huitième semaine et une observance thérapeutique prolongée pendant six mois. En outre, quel que soit le bras de traitement, un traitement prolongé était associé à une amélioration plus marquée de tous les symptômes cliniques. Après six mois de traitement, seuls 15,9 % des patients sous escitalopram avaient interrompu leur traitement contre 23,9 % des patients sous comparateurs poolés (p
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