Résumé :
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L'intérêt porté au corps des personnes souffrant de pathologies mentales est une notion récente. Depuis plus d'une vingtaine d'années, le nombre croissant de travaux sur l'association entre maladies organiques et troubles mentaux a permis de confirmer l'importance de telles comorbidités. En ce qui concerne les schizophrènes, on insiste beaucoup sur le dépistage des maladies cardiovasculaires, de l'obésité, du diabète de type 2, des dyslipidémies et du syndrome métabolique... Or, les schizophrènes sont à risque accru de cancer, et de multiples facteurs concourent chez eux à des retards de diagnostiques hautement préjudiciables. Un certain nombre de modalités organisationnelles, ainsi que le respect de divers principes concernant l'évaluation somatique des malades mentaux, doivent permettre d'améliorer l'efficacité de dépistage d'affections cancéreuses et la qualité du suivi ultérieur chez cette catégorie de patients à risque. [Résumé d'éditeur]
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