Titre : | Réflexions sur les modalités de financement des hôpitaux (2017) |
Auteurs : | GRIMALDI André, Aut. ; VERNANT Jean-Paul, Aut. |
Type de document : | Article |
Dans : | INFORMATION PSYCHIATRIQUE (1 vol 93 , 2017) |
Article en page(s) : | 21-26 |
Mots-clés : |
SANTEPSY ETUDE CRITIQUE ; FINANCEMENT DE L'HOPITAL ; MANAGEMENT ; PRIX DE JOURNEE ; TARIFICATION A L'ACTIVITE ; DOTATION HOSPITALIERE ; RENTABILITE |
Résumé : | Chaque mode de financement de l'hôpital - prix de journée, dotation et tarification à l'activité- a des avantages et des inconvénients. Leur choix devrait être déterminé en fonction de l'activité concernée. Ainsi la T2A est adaptée aux activités standardisées et programmées. Le prix de journée est adapté aux soins palliatifs. La dotation est adaptée aux activités complexes connaissant des modalités de prises en charge rapidement évolutives. C'est le cas notamment des maladies chroniques ou devenant chroniques comme nombre de cancers. Chacune de ces techniques de financement nécessitent des modes de régulation spécifique qui devraient être fixés avec les professionnels. La T2A a été utilisée non pas comme une technique de financement mais comme une politique visant à instaurer dans l'hôpital une gestion privée. Fonctionnant non pas sur le principe éthique du juste soin pour le patient au moindre coût pour la société mais selon le principe commercial de la recherche de la rentabilité pour l'établissement, elle a été généralisée. La concurrence entre établissements était censée permettre l'obtention de la qualité au moindre coût. Le maintien d'un budget national contraint (l'ONDAM), le développement des maladies chroniques, la volonté de limiter l'hospitalo-centrisme conduisent à une critique du 'tout T2A' auquel reste attaché le pouvoir managérial qui propose de maintenir la T2A en la complexifiant un peu plus.[Résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-l-information-psychiatrique-2017-1-page-21.htm |