Titre : | Prendre soin de ceux qui ne demandent plus rien (2011) |
Auteurs : | PRZEWLOCKA-ALVES Anna, Aut. ; BOUSSARD-LALAUZE Marie-Françoise, Aut. |
Type de document : | Article |
Dans : | COQ HERON (206, 2011) |
Article en page(s) : | 123-129 |
Mots-clés : |
SANTEPSY SOIN ; PRECARITE ; ATTACHEMENT ; EQUIPE MOBILE ; PSYCHIATRIE ; EXCLUSION ; ETHIQUE |
Résumé : | Création et interventions des équipes mobiles psychiatrie-précarité (empp) ont rencontré un vif succès auprès du secteur social et pas mal de réticences de la part de la psychiatrie. La mise en place d’une nouvelle équipe provoque des modifications dans la manière de prendre en charge des personnes précaires et exclues, et leur donne une légitimité d’exister comme un groupe à part entière. En même temps, la réflexion éthique nous amène à nous demander s’il est judicieux de créer des dispositifs dédiés aux publics aussi marqués par le fonctionnement hors des liens, ce qui peut rendre la stigmatisation encore plus importante et risque d’accentuer la difficulté d’accès aux soins autonomes du sujet. Cette réflexion a été menée autour de la spécificité de l’approche consistant à « aller vers » ces personnes qui ne demandent plus rien, car leur vie est construite dans un équilibre instable. [Résumé éditeur] |
En ligne : | http://dx.doi.org/10.3917/cohe.206.0123 |