Titre : | Tolérance hépatique des antipsychotiques atypiques (2002) |
Auteurs : | DUMORTIER G, Aut. ; CABARET W, Aut. ; STAMATIADIS Laurence, Aut. ; SABA G, Aut. ; BENADHIRA René, Aut. ; ROCAMORA Jean-François, Aut. ; AUBRIOT DELMAS Béatrice, Aut. ; GLIKMAN J, Aut. ; JANUEL D, Aut. |
Type de document : | Article |
Dans : | ENCEPHALE (6 cahier 1 vol 28 , 2002) |
Article en page(s) : | 542-551 |
Mots-clés : |
SANTEPSY NEUROLEPTIQUE ATYPIQUE ; HEPATOLOGIE ; TOLERANCE ; EFFET SECONDAIRE ; GRAVITE ; FACTEUR DE RISQUE ; PHARMACOVIGILANCE ; CLOZAPINE ; RISPERIDONENOMP OLANZAPINE |
Résumé : | La stratégie dans le choix d'un antipsychotique doit souvent prendre en compte la tolérance hépatique du fait d'une incidence non négligeable de troubles préexistant chez les patients psychotiques (facteurs de risque parfois retrouvés dans cette population tels que alcoolisme, pratique addictive, polymédication incluant des principes actifs à potentiel hépatotoxique). La prescription des antipsychotiques atypiques disponibles en France (amisulpride, clozapine, olanzapine, rispéridone) s'accompagne dans la très grande majorité des cas d'une bonne tolérance hépatique. L'incidence des troubles hépatiques varie selon les agents mais reste toujours très peu fréquente ou rare. Toutefois, certains cas ont été publiés dont le diagnostic et l'imputabilité sont rendus difficiles par un délai d'apparition très variable, de un jour à plusieurs mois, et par une fréquente polymédication. Les principaux cas ont été rapportés avec la clozapine, l'olanzapine et la rispéridone. Les troubles hépatiques ont généralement été réversibles à l'arrêt du traitement sauf pour un patient de 39 ans traité par clozapine. Les troubles hépatiques étaient parfois associés à d'autres désordres de type neurologique, métabolique ou généraux. Du fait du risque majeur parfois irréversible pouvant être associé à la réintroduction, l'antipsychotique a été arrêté définitivement dans de très nombreux cas. Chez certains patients pour lesquels la perturbation était limitée (élévation isolée des enzymes hépatiques), l'effet est apparu réversible malgré le maintien de l'antipsychotique. Certains facteurs de risque ont pu être parfois retrouvés, parmi lesquels l'utilisation de forte posologie ou un surdosage, l'âge (gériatrie ou pédopsychiatrie), l'obésité, l'association à des principes actifs ou des substances addictives responsables de troubles hépatiques. La mise en place d'études multicentriques présenterait l'intérêt de comparer les molécules entre elles en termes de fréquence de survenue d'une atteinte hépatique et de tolérance à long terme et permettrait de faire ressortir d'éventuels facteurs de risque.[résumé d'auteur] |
En ligne : | http://www.em-premium.com/article/83154/article/tolerance-hepatique-des-antipsychotiques-atypiques |