Titre :
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La poursuite oculaire lente chez les les patients schizophrènes et leurs parents (2001)
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Auteurs :
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BOUDET C, Aut. ;
DENISE P, Aut. ;
BOCCA ML, Aut. ;
CHABOT B, Aut. ;
ABADIE Pascale, Aut. ;
BRAZO P, Aut. ;
BENALI K, Aut. ;
DOLLFUS Sonia, Aut.
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Type de document :
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Article
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Dans :
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ENCEPHALE (6 vol 27 , 2001)
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Article en page(s) :
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551-558
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Mots-clés :
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SANTEPSY
PHYSIOPATHOLOGIE
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SCHIZOPHRENIE
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VULNERABILITE
;
HEREDITE
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GENETIQUE
;
RECHERCHE
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MALADE MENTAL
;
FAMILLE
;
ETUDE COMPARATIVE
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Résumé :
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La majorité des patients schizophrènes présente un trouble de la poursuite oculaire et leurs apparentés ont souvent plus d'anomalies de la poursuite oculaire que la population générale. Le but de cette étude était de rechercher une altération de la poursuite oculaire à la fois chez les patients schizophrènes et leurs parents afin d'avoir une indication quant à l'hypothèse selon laquelle l'altération de la poursuite oculaire serait un marqueur de la vulnérabilité génétique de la schizophrénie. Nous avons inclus 15 patients schizophrènes (selon les critères du DSM IV), 19 apparentés et 2 groupes de sujets témoins appariés aux patients (n = 15) et aux parents (n = 19). Les apparentés étaient les pères ou mères des patients afin d'avoir une population homogène tant au niveau du risque génétique qu'au niveau de l'âge et étaient dénués de troubles du spectre schizophrénique actuels ou passés. Chaque sujet a été évalué avec le paradigme de la poursuite sinusoïdale lente permettant de calculer le gain de poursuite et la fréquence des saccades (' catch-up ', ' back-up ', ' square-wave-jerk ', saccades anticipatoires). Le gain ne différait pas significativement entre les parents et les sujets témoins, mais les parents avaient un nombre de saccades ' catch-up ' pendant la poursuite lente significativement plus important que les sujets témoins. Par contre, bien que le gain des patients soit plus faible que celui de leurs sujets témoins, aucune différence significative du gain ou des fréquences des saccades entre les patients schizophrènes et les sujets témoins appariés n'était observée. Nos résultats n'indiquent pas que l'altération de la poursuite oculaire lente pourrait être considérée comme un marqueur de vulnérabilité de la schizophrénie. En effet, s'il existe une altération de la poursuite sinusoïdale lente (saccades ' catch-up ') chez les parents de patients schizophrènes, cette altération n'était pas observée chez les patients.[résumé d'auteur]
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En ligne :
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http://www.em-premium.com/article/83086/article/la-poursuite-oculaire-lente-chez-les-patients-schi
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