Résumé :
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Introduits par Von Krafft-Ebing, les termes de sadisme et de meurtre sexuel renvoient à des crimes d’individus pour qui l’excitation sexuelle est intriquée à des actes violents et cruels commis sur des victimes non consentantes. Toutefois, chez le sujet schizophrène, ce type d’homicide n’a pas, semble-t-il, pour but l’obtention, mais l’annulation d’une « tension » sexuelle, vécue comme insoutenable et incoercible. Ainsi, les mutilations et l’homicide ont-ils dans ces cas une visée « libératrice » ou « soulageante ». Le concept de crise catathymique – initialement développé par Wertham et Mayer – permet de cerner et d’ordonner la dynamique qui sous-tend les crimes sadiques sexuels commis par des sujets de structure schizophrénique. Aussi ce concept ouvre-t-il de nouvelles perspectives dans l’approche clinique et pénale de ce type d’homicides. Ceci est illustré par l’étude du cas de M. X.[Résumé d'éditeur]
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