Titre : | L'intersubjectivité, clé du processus thérapeutique (2014) |
Auteurs : | TISSERON Serge, Aut. |
Type de document : | Article |
Dans : | ENFANCES & PSY (62, 2014) |
Article en page(s) : | 67-73 |
Note générale : | Bibliogr. |
Mots-clés : |
SANTEPSY EMPATHIE ; INTERSUBJECTIVITE ; PSYCHOTHERAPIE ; IDENTIFICATION |
Résumé : | Certains patients sont très attentifs aux marques d'empathie de leur thérapeute. Mais que signifie ce mot ? L'empathie n'est ni la sympathie, ni l'identification, et comporte trois étages : le premier étage est l'empathie directe qui a des bases expérimentales et neurologiques, avec ses deux composantes, émotionnelle (pouvoir comprendre les émotions d'autrui) et cognitive (se représenter les états mentaux d'autrui). Le second étage est l'empathie réciproque. Elle consiste à accepter que l'autre se mette à notre place : qu'il ait le droit de s'estimer comme moi-même, le droit d'aimer et d'être aimé comme moi-même, et les mêmes droits sociaux. Le troisième étage est l'empathie réciproque et mutuelle, appelée encore intersubjectivité, par laquelle on reconnaît à autrui la capacité de nous informer sur nous-mêmes. Le principal ennemi de l'empathie est le désir d'emprise.[Résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.cairn.info/revue-enfances-et-psy-2014-1-page-67.htm |