Titre : | Crise épistémique et formation (2014) |
Auteurs : | JAITIN Rosa, Aut. |
Type de document : | Article |
Dans : | REVUE DE PSYCHOTHERAPIE PSYCHANALYTIQUE DE GROUPE (62, 2014) |
Article en page(s) : | 67-82 |
Note générale : | Bibliogr. |
Mots-clés : |
SANTEPSY GROUPE D'APPARTENANCE ; FORMATION ; ETUDIANT ; PULSION DE MORT |
Résumé : | L'auteur poursuit ses recherches au sujet de la crise épistémique qui fait effraction à la fin du processus de formation groupale et qui mobilise des fantasmes de destruction du côté de la pulsion de mort. Quels seront alors les dispositifs à proposer pour permettre la contention de la crise ? La crise épistémique est définie comme un processus dans lequel la pensée primaire fait irruption sur la pensée secondaire en créant une confusion qui altère les processus intermédiaires entre les représentations affective et cognitive. Une triade est à la base de la crise épistémique : la réactualisation de la double question onto- et philogénétique de l'inconnu. L'étudiant serait soumis à une crise devant l'objet épistémique qui réactualise l'inconnu qu'il porte en lui. Un deuxième point concerne la crise aiguë provoquée par l'examen comme événement traumatique qui réactive la blessure narcissique originaire. Un troisième aspect est lié à la perte du groupe d'appartenance préalable (familial et culturel) aux moments de l'accès et de la sortie de la formation. Pour que le groupe de pairs accomplisse une fonction d'étayage à la pulsion épistémophilique, l'autre doit se constituer comme objet de représentation tributaire de liaison, articulant les groupes internes et le corps social, les métacadres culturels des familles d'origines et la culture dominante. La filiation culturelle aurait alors la place d'un idéal accessible.[Résumé d'éditeur] |
En ligne : | http://www.ascodocpsy.org/santepsy/Base/Load?REF=726765 |