Résumé :
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L’épreuve de la perte s’impose à chacun comme une dimension inévitable de notre condition de vivants, liés par de puissants liens affectifs et sociaux à d’autres vivants. Il est ainsi devenu courant d’associer l’émergence des rites funéraires à la 'naissance' de ce que nous reconnaissons comme l’Humanité. Ce poncif manque de nuance mais il pointe l’importance dans le 'devenir humain' de la transformation de l’expérience de la perte, de son élaboration et à travers elle, de son intégration dans le champ culturel, artistique, spirituel, indissociable d’une créativité proprement humaine qui en serait tout à la fois le signe et l’horizon. [extrait de l'article]
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