Résumé :
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Des assasinats aux guerres, des accidents du travail aux attentats terroristes, des grandes catastrophes aux suicides, de l'euthanasie aux exécutions capitales, de la légitime défense à la famine, toute mort est meurtre. L'auteur n'utilise qu'un seul terme, celui de meurtre pour clarifier l'insinuation : nos morts sont tués. Même si on nous dit qu'ils meurent de leur belle mort, de vieillesse ou de maladie, nous pensons tous à un moment donné qu'ils sont tués. Si le meurtre nous hante, nous bouleverse, nous traverse et nous pétrit de mauvaise conscience, c'est que nulle décision ne se situe toute entière du côté du respect de la vie. La vie des uns est garantie par la mort des autres. L'analyse de la vie sociale en terme de meurtre fait apparaître qu'à tout choix de vie répond un choix de meurtre. L'auteur attaque cette difficile question de manière pluridisciplinaire, utilisant les ressources de la sociologie, de l'anthropologie, de l'histoire, de l'économie, de la littérature, sans oublier la science-fiction.
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