Résumé :
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De la maternelle à la fac, les filles sont les meilleures. Partout où elles accèdent, elles excellent. Et ce, partout dans le monde. Cependant, sur le marché du travail, elles ne sont ni les premières ni les mieux payées. Après 4 ans d'enquête, les auteurs démontrent que si l'instruction des femmes a plus progressé en un siècle qu'en 1000 ans, la famille et les entreprises ralentissent encore insidieusement leur percée : intériorisation des vocations dites féminines, filières et débouchés verrouillés, les préjugés culturels défient encore la culture. Les filles accumulent un meilleur capital. Les garçons gèrent mieux leurs acquis grâce à l'aide tacite de la société et des entreprises.
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